<b>Le procès de l’opposant Moïse Katumbi dans l’affaire dite de mercenaires s’ouvre ce mercredi 27 juin 2018 à la Cour suprême de justice.</b>
Le cabinet de Katumbi parle déjà d’une “mascarade” visant à condamner l’opposant, candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain.
<i>« La volonté du gouvernement congolais est clair. Faire condamner le plus vite possible et sans moyen de recours Moise Katumbi. Ce procès devrait se tenir au Tribunal de Grande instance de Lubumbashi et non à la Cour suprême. Ce choix illégal d’amener un simple citoyen congolais à la Cour suprême a été fait pour lui enlever toute possibilité de recours »</i>,<b> </b>dit le communiqué publié ce mercredi par Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de M. Katumbi qui s’en remet à la « conscience professionnelle » des juges.
<i>« Les juges, s’ils leur restent un minimum de conscience professionnelle et de respect pour leur fonction devraient refuser ce procès de la honte »</i>, conclut le communiqué.
Exilé en Belgique, Katumbi est déjà condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation.
<strong>Patrick Maki</strong>