L’audience du procès en cassation contre Moise Katumbi et ses coprévenus dans l’affaire dite de mercenaires, a été renvoyée au 10 octobre 2018.
<em> </em>Devant 7 juges, le camp Katumbi a déployé une trentaine d’avocats. La défense a relevé plusieurs irrégularités dans la saisine.
<em> « Le huissier instrumentant fait parvenir à l'intéressé la citation à prévenu par courrier ordinaire dont la preuve nous recommandée renvoie à son adresse, en date du 30 mars 2018. Le délai étant de 3 mois celui-ci devant s'accomplir au plus tard le 30 Juin, à cette date la cour n'est pas saisie à son égard »,</em> a plaidé la défense.
L’audience annoncée à 9H00 n’a débuté qu’à 13H30 pour ne durer qu’une dizaine de minutes avant la décision de renvoi.
Le secrétaire général de la plateforme “Ensemble pour le Changement”, Delly Sesanga, dénonce ce qu’il qualifie de procès politique « monté à la hâte ».
<em>« Nous le disons tout le temps, les soi-disant affaires contre Moise Katumbi n’étaient que des grossiers montages. Aujourd’hui, on vient de voir que ces procédures montées à la hâte devant une cour incompétente connaissent des actes de procédures qui sont tout aussi irrégulier. Comme il n’y a pas eu d’affaire spoliation, il n’y a pas d’affaire mercenaires »,</em>a dit au micro d’ACTUALITE.CD Sesanga en marge de l’audience;
<em>« La Cour dit très clairement qu’elle n’est pas valablement saisie. La procédure a péché par défaut de fond. Comme il n’y a pas matière à discuter, ils sont allés dans la précipitation. Nous allons le démontrer. Nous sommes confiants sur la capacité de Katumbi à être candidat. L’idée pour eux est d’exclure Katumbi de l’élection présidentielle », </em>a-t-il ajouté.