<strong>A l’occasion de la clôture, ce vendredi 15 juin 2018, du mois de ramadan, les musulmans du monde entier ont été invités à jeûner et prier notamment pour les élections pacifiques et la paix en République démocratique du Congo (RDC).</strong>
A Goma (Nord-Kivu), les musulmans se sont rassemblés ce vendredi matin au Stade De L’unité pour une cérémonie de prière. Selon El Hadj Masudi Kadogo, le représentant légal de la communauté islamique du Congo (COMICO) au Nord-Kivu, c’est une occasion de prier pour la paix et la cohabitation pacifique entre les communautés de cette province, mais aussi pour le processus électoral apaisé en RDC.
«<em>Notre requête était adressée à Dieu pour la cohabitation pacifique, la paix et l’amour entre les musulmans et ceux qui ne partagent pas la foi islamique. Nous venons de clôturer le mois de ramadan par la célébration universelle de Id Il Fitri. Et le message particulier que nous venons de lancer c’est celui de prier pour la paix, pour l’amour et pour le processus électoral. Parce qu’effectivement nous voulons que Dieu puisse aider afin que nous puissions avoir un processus apaisé et pacifique</em>», a expliqué El Hadj Masudi Kadogo.
Les autorités provinciales encouragent les musulmans à œuvrer en faveur de la paix et de la sécurité au Nord-Kivu.
«<em>Nous devrions accompagner lid il fitri qui sanctionne le mois de ramadan. Nous devrions aussi profiter de l’occasion pour mentionner des vœux liés à la paix et à la sécurité. Parce que ce sont des prières adressées à Dieu et nous espérons que cela va certainement contribuer à l’amélioration du climat du processus électoral, notamment</em>», a déclaré Feller Lutaichirwa, vice-gouverneur du Nord-Kivu.
Les musulmans ne veulent pas rater l’occasion leur offerte lors de prochaines élections, celle d'être représentés dans les institutions du pays.
«<em>Nous prions pour que Dieu facilite à ce que nous puissions avoir aussi des députés musulmans. Que la communauté islamique soit représentée parmi d’autres communautés dans les différentes institutions tant au niveau national, provincial qu’au niveau international</em>» a conclu El Hadj Masudi Kadogo.
<strong>Jonathan Kombi</strong>