<b>La Cour pénale internationale (CPI) déclare qu’il n’y aura pas de réparation pour les victimes des crimes dont la milice de Jean-Pierre Bemba avait commis en République centrafricaine (RCA). La CPI signale par ailleurs que le Fonds Au Profit des victimes met en place un programme d’assistance en RCA.</b>
Ce programme d'assistance sera assuré sous forme de réhabilitation physique et psychologique, ainsi que de soutien matériel, au profit des victimes et de leurs familles en RCA.
«<i>Étant donné que Jean-Pierre Bemba a été acquitté, il n’y aura pas de réparation au profit des victimes dans l’affaire des crimes commis en Centrafrique. Ce sera plutôt une assistance qui relève du mandat du Fonds au Profit des victimes de la CPI. Ce dernier a un double-mandat et il travaille indépendamment de la Cour. Il a un mandat d’assistance et un mandat de réparation. Mais le mandat d’assistance n’a rien à voir avec les affaires judiciaires en cours. Le Fonds des Victimes intervient aussi lorsqu’un accusé est reconnu coupable mais financièrement incapable de réparer ses victimes, par exemple</i>», explique Patrick Tshibuyi, chargé de sensibilisation pour la CPI en RDC, dans un point de presse le mercredi 13 juin 2018.
La CPI a ordonné la mise en liberté provisoire sous conditions spécifiques de M. Jean-Pierre Bemba après avoir tenu une audience et reçu les observations des parties sur le maintien en détention de M. Bemba dans l’affaire <i>Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido </i>du fait de sa condamnation définitive pour des atteintes contre l’administration de la justice.
<b>Will Cleas Nlemvo</b>