<strong>L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) interpelle, une nouvelle fois, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, en ce qui concerne le remplacement de Jean-Pierre Kalamba au poste de rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le compte du parti d’Etienne Tshisekedi.</strong>
Dans un point de presse ce mardi 12 juin 2018, l’UDPS accuse Minaku de recourir à des manœuvres dilatoires pour empêcher le remplacement de son délégué au sein de la Ceni.
«<i>A défaut d’inscrire la question à l’ordre du jour dans les sessions passées à l’hémicycle, aujourd’hui Minaku veut imposer un consensus au sein du groupe parlementaire UDPS et Alliés en violation flagrante de l’accord de la Saint-Sylvestre</i>», dit Paul Tshilumbu, porte-parole de l’UDPS.
La déclaration de l’UDPS est une réponse à la proposition du président de l’Assemblée nationale qui préconise un consensus au sein du groupe parlementaire UDPS et Alliés, jusque-là divisé au sujet du remplacement de Jean-Pierre Kalamba à la Ceni.
«<i>Il faut signaler à ce niveau que 36 députés du groupe parlementaire UDPS et alliés réclament le remplacement de Jean-Pierre Kalamba à la Ceni. Contre 16 uniquement qui s’y opposent. Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale impose aux députés d’un groupe parlementaire de défendre les orientations et les prises de position du parti dont ils sont l’émanation légitime. Au nom de quel parti agissent ces députés rebelles qui captivent l’attention du président de l’Assemblée nationale au détriment de ceux qui préservent le point de vue du parti UDPS et Alliés, conforme aux prescrits de l’accord de la Cenco ?</i>», s’interroge le porte-parole du parti dirigé par Félix Tshisekedi.
L’UDPS dit prendre à témoin la communauté nationale et internationale sur les conséquences qui pourraient intervenir au cas où Aubin Minaku n’aurait pas répondu favorablement à ses recommandations.
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>