<b>Le secrétaire général du Mouvement social pour le renouveau (MSR), François Rubota qualifie de “inopportuns et inappropriés” les préalables soulevés la semaine dernière par l’UDPS et les partisans de Moïse Katumbi, membres de l’opposition, pour participer aux élections prévues le 23 décembre 2018.</b>
Parmi les préalables, les opposants exigent notamment que le président Joseph Kabila ne brigue pas un troisième mandat, la mise à l’écart de la machine à voter et la révision de l’actuel fichier électoral afin d’élaguer les enrôles sans empreintes.
<i>“J'ai l'impression qu'ils veulent une chose et son contraire. Ces revendications sont inappropriées et inopportunes à l'heure actuelle. Nous voulons des élections au 23 décembre 2018, ce qui est une volonté manifeste de tous le peuple congolais. Mais lorsque les acteurs politiques de l'opposition viennent encore avec des conditions notamment sur la machine à voter, le fichier électoral et la participation de Katumbi, là je suis convaincu que nos amis ne veulent pas qu'on n'aille aux élections”</i>, a dit à ACTUALITE.CD, le député François Rubota, secrétaire général du MSR.
Alors que la machine à voter est contestée par les membres de l’opposition, le secrétaire général du MSR les invite à <i>“l’expérimenter encore parce que c'est beaucoup plus facile par rapport au bulletin”</i>.
<i>“La révision du fichier actuel obligera à reporter les élections jusqu'en 2019 parce que ça va prendre encore du temps. Moïse Katumbi a quelques problèmes avec la justice, il devrait venir terminer ces problèmes”</i>, a ajouté François Rubota.
L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l'Alliance des mouvements du Kongo (AMK) et aussi Martin Fayulu ont posé ces préalables pour disent-ils, organiser de bonnes élections.
<b>Stanys Bujakera Tshiamala</b>