<b>Le président angolais, João Lourenço, maintient sa position sur le respect de l’Accord de la Saint-Sylvestre qui, selon lui, est gage de la stabilité dans la sous-région.</b>
Le président angolais, qui est reçu actuellement par les autorités belges, à Bruxelles, précise que Kabila est libre d’accepter ou pas « les conseils ».
<i>"Nous sommes disponibles pour continuer à le conseiller, c'est tout. Ce ne sont que des conseils, et il est libre d'accepter ou de refuser nos conseils", </i>a déclaré l'homme d'Etat angolais ajoutant<i> : "Si nous disons que nous voulons la stabilité, alors tout ce que nous ferons sera dans l'intérêt de la stabilité, pour tous", </i>a-t-il dit au cours d’une interview accordée à Euronews.
<i>"La RDC a plus de 2500 kilomètres de frontière avec l'Angola. Seulement pour cette raison, il est dans l'intérêt de l'Angola qu'il y ait une stabilité dans ce pays voisin".</i>
Pour lui, la crise congolaise n’impacte pas que l’Angola mais tous les autres pays voisins de la RDC.
<i>"Cette préoccupation ne concerne pas seulement l'Angola mais, en général, tous les autres pays voisins. Nous sommes neuf, en tout, qui partageons des frontières avec la RDC, et nous suivons de près l'évolution de la situation (…) nous sommes neuf pays autour (de la RDC), ce n’est pas seulement l'Angola qui souffrirait. C'est ce que nous voulons éviter. Donc il vaut toujours mieux prévenir que guérir et nous travaillons dans ce sens. Nous parlons régulièrement, avec une certaine régularité, au président Joseph Kabila",</i> a-t-il ajouté.