<b><i>Des accrochages ont opposé les habitants du quartier Zambia, à Lubumbashi, aux forces de l’ordre ce mardi 15 mai 2018. A la base, la persistance de l’insécurité dans plusieurs quartiers de la ville.</i></b>
Selon des sources locales, des bandits ont tenté de voler dans plusieurs maisons, cette nuit, dans le quartier Zambia, à cheval entre les communes de la Rwashi et Annexe. La police, alertée, est arrivée sur le lieu tardivement. Ce qui a suscité la colère de la population.
<i>“ Les bandits ont tenté de voler la nuit sur la rue 11, près de la paroisse Saint Hubert, et nous nous sommes pris en charge. Nous avons appelé la police à 1h00', elle vient de se pointer à 6h00' ”</i>, raconte un habitant de Zambia.
Les manifestants ont brûlé des pneus, jeté des projectiles sur les policiers. Ils se sont également attaqués aux commerces des Chinois et quelques biens ont été emportés.
Les autorités qualifient de “<em>sabotage</em>” l’insécurité dans la ville de Lubumbashi.
<i>“Il est démontré aujourd'hui que ce qui se passe à Lubumbashi n'est pas du banditisme au vrai sens du mot mais un sabotage, car on ne peut pas comprendre qu'un bandit entre dans une maison, prenne les biens et finalement viole une fille. Notre rôle en tant que citoyen est de dénoncer tous ceux qui volent et dérangent notre quiétude”</i>, a dit Rodrigue Katulu, porte-parole du gouverneur du Haut-Katanga.
La situation demeure tendue sur le lieu où la présence policière est visible. Samedi dernier, la police a présenté 30 bandits appréhendés dans le cadre de l'opération "Kimia" (paix) pour lutter contre l’insécurité à Lubumbashi.
Illustration/Photo d'archives
<b>José Mukendi</b>