Élections en RDC : «Pour nous, Katumbi est non-partant» (Alain Atundu)

<strong>Le porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), André Alain Atundu Liongo, rejette les accusations de la plateforme "Ensemble" qui pointe la MP du doigt dans les offensives judiciaires dont Moïse Katumbi est victime.</strong>

André Alain Atundu décline toute responsabilité du pouvoir dans les démêlés judiciaires dont Moïse Katumbi fait l’objet. Pour le porte-parole de la MP, le candidat de la plateforme électorale "Ensemble" serait lui-même à la base de ses obstacles judiciaires qui, dit-il, le disqualifient des élections.

«<em>Lui-même Katumbi s'est mis hors-circuit. Pour nous, il n’est pas partant. Avant la campagne, pendant la campagne et après la campagne, la justice, la police doivent effectuer leurs tâches républicaines pour sauvegarder la paix, l'ordre public et la cohésion nationale. La Majorité présidentielle n'a pas de police, n'a pas de justice. Elle est, par contre, soumise aux règles et aux lois que la police et la justice sauvegardent</em>», a déclaré André Alain Atundu ce vendredi 11 mai à ACTUALITE.CD

La police nationale congolaise a accusé, mercredi 10 mai 2018, Moïse Katumbi d'avoir tenté une rébellion à partir d’Aru, dans la province de l'Ituri. Certaines personnes ont été arrêtées dans cette affaire. La plateforme "Ensemble" qui porte la candidature, la vision et le programme de Moïse Katumbi a qualifié de cabale ces nouvelles accusations. Ensemble accuse le pouvoir de vouloir écarter Moïse Katumbi de la course à la présidentielle.

<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>