Le Comité Laïc de Coordination (CLC) constate qu’à trois mois de l'ouverture des Bureaux de réception et traitement des candidatures, aucun opposant dont les cas ont été considérés au "<em>Dialogue</em>" du Centre interdiocésain comme emblématiques n’a été libéré.
<em>« Aucune mesure de décrispation politique n'a été véritablement d'application. En effet, à ce jour, à trois mois de l'ouverture des Bureaux de réception et traitement des candidatures pour l'inscription des candidats à la présidentielle et des députés nationaux, aucun opposant politique emblématique n'a été libéré ; aucun exilé politique n'a pu retourner au pays ; le contentieux du dédoublement des partis politiques n'a pas été vidé ; les espaces démocratiques et médiatiques n'ont pas été libéralisés ; les poursuites judiciaires contre les opposants n'ont pas été abandonnées ; les mesures d'interdiction des manifestations pacifiques n'ont pas été levées ; la liste des partis politiques autorisés à participer au processus électoral n'est toujours pas publiée », </em>ont déclaré ce mardi les laïcs après leur congrès tenu à Kinshasa, les 30 avril et 1er mai 2018.
Le 10 mars, le CLC avait recommandé à Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, de <em>« considérer le 30 avril 2018 comme date ultime où toutes les mesures de décrispation politique doivent être mises en œuvre pour que les élections se déroulent dans la paix, la tranquillité et la transparence pour l'égalité de chance à tous ».</em>