<b>La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay condamne l’attaque lundi dernier contre les écogardes du Parc nationale des Virunga, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).</b>
Cinq gardes de parc et un chauffeur ont été tués lors de l’attaque des miliciens qui a visé un véhicule du parc sur la route Ishasha-Nyakakoma, près de la frontière avec l’Ouganda. Dans un communiqué ce mercredi 11 avril, la directrice générale de l’UNESCO a appelé le gouvernement congolais à prendre des mesures juridiques nécessaires pour mettre fin à l’attaque contre le Parc national de Virunga.
«<i>Je condamne cette attaque meurtrière à l’encontre de six gardes du Parc national des Virunga et de leur chauffeur. Je demande à la République Démocratique du Congo de prendre toutes les mesures légales nécessaires pour mettre un terme à ces attaques répétitives</i>», a déclaré Audrey Azoulay<b>,</b> directrice générale de l’UNESCO.
Elle appelle la communauté internationale à aider l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) qui gère le parc à assurer la sécurité des habitants et des salariés de cette aire protégée.
La dernière attaque “<i>est la plus meurtrière contre le personnel du parc des Virunga. Il conduit au bilan total de 175 gardes morts en service dans l'histoire récente du parc"</i>, selon un communiqué du parc des Virunga publié mardi.
Le Parc national des Virunga créé en 1925 est inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 1979 en raison de son exceptionnelle biodiversité, notamment des espèces endémiques et rares, tel que le gorille de montagne. Le site est également inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril depuis 1994 en raison de l’impact du conflit dans la région des Grands-Lacs.
<b>Christine Tshibuyi</b>