<b>Dans son speech à la première édition de « Femme Entrepreneure », organisée par le réseau d’affaires Breakfast Connexion, la présidente du conseil d’administration de l’entreprise minière Société de Kilo Moto (SOKIMO), Annie Kitima Nzuzi, affirme qu’à cause de la “honte”, la plupart des femmes ne parlent pas de leur salaire avec leurs chefs hiérarchiques afin de réaliser leurs ambitions. </b>
La PCA de SOKIMO invite les femmes à apprendre à échanger avec leurs hiérarchies en brisant la peur afin d’atteindre leur objectif.
« <i>Il est fréquent de voir les femmes avoir toujours une rétribution inférieure à celle de l’homme. Il y a un plafonnement sur le salaire des femmes. C’est ainsi que la femme, de manière générale, doit faire le nécessaire pour engager des discussions sur sa paie. C’est vrai que les femmes ont toujours peur d’aborder plusieurs questions et même de prendre la parole en public. Et si on veut vraiment sortir de ce plafond qui limite les femmes, on doit apprendre à briser cette peur</i> », a-t-elle affirmé.
La PCA de SOKIMO estime que cette situation est consécutive à l’éducation, conséquence d’un apprentissage au milieu familial et de l’instruction de la femme dans le milieu scolaire.
Selon Annie Kitima Nzuzi, plusieurs familles accordent plus de confiance au garçon qu’à la fille. Une situation qui prédestine la femme à jouer le rôle de second plan, principalement des tâches domestiques. Ce qui est à la base, selon elle, de la méfiance de la femme à exprimer ses besoins en public.
En marge de ces assises consacrées à l'entrepreneuriat féminin, Annie Kitima Nzuzi invite les femmes entrepreneures à avoir l’audace et l’esprit de la compétition pour atteindre les postes de responsabilités au même titre que les hommes.
<b>Willy Akonda Lomanga</b>