<b>Leila Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU séjourne à Goma (Nord-Kivu). Il s’agit de sa première visite dans cette partie du pays en tant que cheffe de la MONUSCO.</b>
Le numéro 1 de la MONUSCO a échangé avec le gouverneur Julien Paluku sur la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu.
<i>“Nous avons un mandat de coopération et de collaboration avec les autorités. Nous n'avons pas un mandat exécutif. Ce n'est pas la MONUSCO qui va ramener la paix et la sécurité pour la population. Ce que nous amenons c'est un appui en expertise mais aussi un appui de forces militaires. Puisque nous avons le plus gros de nos troupes qui est basé au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Même si on a d'autres menaces ailleurs, on essaye de déployer aussi une partie de nos troupes en Ituri et au Kasaï”</i>, a dit Leila Zerrougui.
Parlant du processus électoral en cours, Zerrougui rappelle la nécessité d’organiser les élections cette année afin de stabiliser le pays. <i>“Il faudrait que l'on travaille ensemble pour cette opportunité qui s'offre aux congolais soit une opportunité pour plus de stabilité”</i>, dit-elle.
Le gouverneur Julien Paluku a affirmé pour sa part, que le pays compte également sur l'appui de la mission onusienne pour la tenue des élections apaisées.
<i>“C'est pour qu'ensemble nous puissions cheminer pour que pour la première fois nous ayons un président de la République qui va serrer la main à un poursuivant. Depuis 1960, cela n'a jamais existé. Nous avons eu des présidents assassinés ou des présidents qui ont fui ce pays”</i>, a-t-il souhaité.
Leila Zerrougui a entamé sa tournée au pays par le Kasaï. Au Nord-Kivu, elle va rencontrer les différentes couches sociales dont les acteurs de la société civile.
<b>Jonathan Kombi</b>