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Le projet de loi portant principes fondamentaux relatifs au tourisme en RDC, qui vient d’être voté à la chambre haute du parlement congolais, le 10 janvier dernier, et promulgué par le Chef de l’État Joseph Kabila, s’avère salutaire pour le développement du secteur touristique congolais. Composé de 85 articles, la nouvelle loi sur le tourisme a pour mission de contribuer au renflouement des ressources financières de l’État, tout en promouvant le développement des sites naturels, artificiels, historiques et bien d’autres.
Cette loi met le partenariat public-privé en avant plan, tout en visant de faire de la République Démocratique du Congo, la première destination touristique en Afrique. Ce faisant, le tourisme est un secteur que le pouvoir public congolais ne doit pas négliger, dans la mesure où, plusieurs pays de cette planète ne vivent que grâce au tourisme. C’est le cas par exemple de Tunisie, d’Égypte, du Portugal, etc.
La particularité de la nouvelle loi sur le tourisme réside dans le fait qu’elle lègue à toute personne physique ou morale qui répond aux conditions prescrites, de se créer une unité économique. Elle définit aussi le cadre institutionnel qui fixe une politique nationale en matière de tourisme entre le pouvoir exécutif et les provinces.
Le secteur touristique congolais souffre de plusieurs maux depuis un certain nombre de temps causés par l’incessante insécurité due à la guerre. Quand bien même cela est le cas, le pays ne cesse jamais d’enregistrer le progrès.
Selon les experts le tourisme en RDC est passé de zéro dollar en 2013 à 4 millions de dollars en 2017. D’après eux, le tourisme est un secteur économique qui grandit extrêmement vite en RDC plusieurs congolais pensent que le tourisme est une affaire des blancs. C’est qui ne pas le cas. Ils estiment également qu’il faut clarifier beaucoup de choses dans ce secteur notamment l’accès des touristes au pays qui ne devait pas être si complexe, le coût du visa, le niveau des prix et des services, tout cela pose un problème.
Pour être concurrentiel, la RDC a intérêt à tirer profit de l’expérience des autres en libéralisant ce secteur pour capter les visiteurs.
S’exprimant à la chambre haute du parlement avant l’adoption de ladite loi, le Ministre de tutelle André Moke a affirmé que « <i>la RDC compte à ce jour plus de 3.746 hôtels de toutes catégories (de 0 à 5 étoiles), avec une capacité en chambres de plus de 48.124 et une capacité en lits de plus de 48.388. Le pays compte également plus de 894 restaurants de toutes catégories. En matière des sites touristiques, la RDC compte plus de 964 sites qui ont été identifiés sur l’ensemble du territoire national, et plus de 161 agences de voyages et 24 associations touristiques</i> », a-t-il affirmé.
<b>Joslin Lomba et Julien Mao Mampo</b>