Le Général Sylvano Kasongo, le commissaire provincial de la police de la ville de Kinshasa, a demandé aux policiers de ne pas tirer à balles réelles sur les manifestants ce dimanche 25 février 2018.
<i>« Le gouverneur a invité les organisateurs de la marche. Ils n’ont pas répondu. Il n’a pas pris acte de cette marche. Il nous a instruit de prendre des dispositions pour sécuriser la population et empêcher quiconque qui tentera de marcher. Objectif zéro mort, parce ce que nous sécurisons, c’est la population, nos compatriotes. J’ai dit aux policiers de ne pas tirer sur la population qui est une population civile, qui n’est pas armée. Nous avons d’autres méthodes pour maintenir l’ordre public. On a le matériel non létal. On n’a pas le droit de tirer sur la population à balles réelles. Nous serons fermes, mais nous serons courtois », </i>a-t-il dit au cours d’une parade organisée ce samedi à Kinshasa.
Selon lui, la police n’interviendra pas dans les paroisses.
<i>« Nous n’irons pas dans les églises, mais sur les voies publiques. Nous allons empêcher les troubles dans les voies publiques », </i>a-t-il ajouté.
Le 21 janvier dernier, en marge de la marche du Comité Laïc de Coordination, au moins 7 personnes ont été tuées dont Déchade Kapangala, l’aspirante religieuse de la paroisse Saint François de Sales, dans la commune de Kintambo.
La famille de Thérèse Déchade Kapangala a porté plainte contre le général Sylvano Kasongo.
<strong>Patient Ligodi</strong>