Marche du CLC : Pour Olenghankoy, c'est un gros risque de défier le gouvernement

Le président du Conseil national de suivi de l'accord du 31 décembre 2016, Joseph Olenghankoy, juge "<em>inopportune</em>" la troisième marche pacifique prévue par le Comité laïc de coordination (CLC) ce dimanche 25 février.

Dans une matinée politique vendredi 23 février, Joseph Olenghankoy a estimé que c’est un gros risque d'engager un bras de fer avec le gouvernement qui a interdit toute manifestation publique.

<i>“La marche pacifique n'est pas mauvaise mais cela devient compliqué quand l'autorité urbaine interdit toute manifestation publique. Cela peut occasionner des pertes en vies humaines”,</i> a dit Olenghankoy.

Le président du CNSA a soutenu que, revendiquer l'application intégrale et effective de l'accord  de Saint-Sylvestre à dix mois de la tenue des élections, c'est <i>"vouloir une chose et son contraire"</i>, invitant à l’occasion les Congolais à plus de "vigilance" contre toute "manipulation politicienne".

Par ailleurs, le président du CNSA s'est engagé à obtenir le rapatriement dans les prochains jours de la dépouille mortelle  d'Étienne Tshisekedi.

Le Comité laïc de coordination (CLC) a invité les chrétiens de tout bord, et en particulier les catholiques, à manifester ce dimanche 25 février contre la "<em>dictature</em>".

<b>Stanys Bujakera</b>