L’Abbé Vincent Tshomba, curé de la Paroisse Saint-Joseph à Kinshasa, place la commémoration du 26<sup>e</sup> anniversaire de la marche des chrétiens sous le signe de la <em>« continuité de la lutte ».</em>
<em>« Nous sommes dans la continuité de la lutte commencée en 1992. Nous voulons manifester notre détermination à continuer cette lutte. Nous voulons que les angoisses du peuple soient nos angoisses. Comme le dit le Pape, nous voulons être ces pasteurs aux odeurs des brebis, sortir du couvent pour aller à la périphérie », </em>a-t-il dit notamment à ACTUALITE.CD à l’occasion de la procession organisée à cet effet.
[caption id="attachment_34241" align="alignnone" width="960"]<img class="wp-image-34241 size-full" src="https://actualite.cd/wp-content/uploads/2018/02/Abbé-Tshomba1.jpg" alt="" width="960" height="540" /> Abbé Vincent Tshomba[/caption]
Cette année, cet anniversaire a pris une autre dimension avec les violences ayant marqué les marches initiées par le Comité Laïc de Coordination.
<em>« Nous avons commémoré toutes les victimes de la démocratie depuis le 16 février 1992. On a connu beaucoup d’actions réprimées dans le sang (…). Nous venons de commencer le carême. C’est dans la tradition de l’Eglise. Cela coïncide avec les 3 jours de jeûne et prière décrétés par les prêtres pour un armement spirituel par rapport à l’engagement aux côtés du peuple dans le combat pour la justice, mais aussi une démarche d’expiation par rapport aux humiliations et outrages subis pendant les deux dernières marches », </em>a-t-il ajouté.
L’abbé Vincent Tshomba est également le représentant du Collège des Curés doyens de Kinshasa. C’est lui qui avait signé la lettre demandant aux curés de Kinshasa de sonner les cloches tous les jeudis à 21 heures.