La 5ème édition du “festival Amani” a débuté ce vendredi 9 février à Goma (Nord-Kivu). Plusieurs artistes musiciens, danseurs, collectionneurs d’arts de la région des Grands Lacs ainsi que de l’Europe vont prester pendant trois jours sous le slogan «chanter pour la paix, danser pour changer».
Cet évènement qui accueille 30 000 personnes est aussi une opportunité d’affaires car de différents biens et articles sont exposés dans les stands installés à l’esplanade Jean Paul II où se tient le rendez-vous culturel.
“Avec tout ce qui se fait dans le festival, l’entrepreneuriat qui développe cet aspect socio-économique en créant des micro-entreprises et ça permettra que la région ait une certaine stabilité. Parce que le manque d’emploi est un des éléments qui fait que notre région continue à vivre cette instabilité», a dit Guillaume Bisimwa, Directeur du festival Amani.
L’Organisation des Nations pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) est partie prenante au festival Amani depuis sa création en 2014. Son représentant en RDC, Abdourahaman Diallo place l’édition de 2018 sous le signe d’intégration régionale.
“Il n’y a pas un festival culturel qui soit aussi important qui draine autant de participants pendant trois jours et qui est nourri par des valeurs très fortes, celles du souci de l’intégration régionale en faisant participer tous les artistes des pays riverains et que c’est un festival qui veut promouvoir les valeurs de la culture et de la paix”, a-t-il déclaré.
A en croire Brain Tshibanda, Conseiller principal de la délégation de Wallonie Bruxelles présent à ce rendez-vous, le festival Amani constitue un cadre approprié pour renforcer les lien entre les artistes à travers un dialogue permanent.
“Musique et paix, ça va de pair. C’est pour cette raison que Wallonie Bruxelles appuie le festival Amani qui s’inscrit dans la logique de la paix grâce à la musique. Et à Kinshasa nous arrivons à mettre certains artistes ensemble puisque c’est en les mettant ensemble qu’on favorise le dialogue, les échanges et c’est comme ça qu’on peut éviter certains conflits et on s’inscrit davantage dans la logique de la paix”, confie Brain Tshibanda.
<b>Jonathan Kombi </b>