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Philippe de Moerloose est un chef d’entreprise au parcours original et à la personnalité peu commune : né en Belgique mais ayant grandi dans la province du Katanga, parlant couramment le swahili, il réside toujours en République Démocratique du Congo, pays à partir duquel il dirige toutes les activités panafricaines de son groupe et de ses différentes filiales. À la tête du Groupe SDA (anciennement Consortium SDA-SDAI) depuis les années 1990, Philippe de Moerloose n’est pas seulement un entrepreneur qui a réussi, il est aussi un mécène qui cherche à mieux faire connaître les arts, le patrimoine et la culture de l’Afrique Centrale – région qu’il connaît si bien. Philippe de Moerloose, un entrepreneur également devenu mécène pour valoriser la culture d’une région qui lui tient à cœur.
Philippe de Moerloose connaît bien l’Afrique Centrale. Né en Belgique, il a grandi au Katanga, la grande province du sud de la République Démocratique du Congo. Un enracinement qu’il n’oubliera jamais : à peine ses études supérieures terminées à l’ICHEC de Bruxelles, le jeune homme monte une activité d’import-export entre l’Europe et l’Afrique, notamment vers la République Démocratique du Congo. Au fil des années, cette entreprise a grandi et s’est développée avec succès : elle porte aujourd’hui le nom de Groupe SDA, l’un des leaders de la distribution de véhicules et de matériels roulants sur le continent africain.
« J’ai passé une grande partie de mon enfance en République Démocratique du Congo et plus particulièrement dans la province du Katanga. Aujourd’hui, je réside toujours dans ce pays auquel je suis tant attaché et je me trouve à la tête du Groupe SDA, distributeur officiel de grandes marques automobiles, de véhicules ou de matériels. Nous employons plusieurs milliers de personnes sur le continent africain », indique Philippe de Moerloose.
Ce lien particulier avec l’Afrique, Philippe de Moerloose n’a jamais voulu le limiter à la sphère des affaires. Depuis toujours, il nourrit un grand attachement à la culture et au patrimoine du bassin du Congo. C’est donc logiquement que l’entrepreneur panafricain et le Musée Royal de l’Afrique Centrale (MRAC) de Tervuren, situé en Belgique, ont fini par nouer un partenariat inédit en 2016. Objectif : aider à la valorisation de la culture et du patrimoine de cette région d’Afrique, en soutenant plusieurs initiatives.
Philippe de Moerloose connaît par ailleurs bien le MRAC de Tervuren, qu’il a connu plus jeune :
« J’ai toujours été très attaché au Musée Royal d’Afrique Centrale de Tervuren car il représente pour moi un premier contact avec le continent africain (…) Le souvenir le plus lointain que j’ai du MRAC, c’était dans la salle des masques, où j’ai pu découvrir les fabuleux masques Chokwe ».
Les actions menées aux côtés du Musée Royal de l’Afrique Centrale (MRAC) depuis 2016
Le soutien apporté par le Groupe SDA et Philippe de Moerloose s’est abord incarné dans une participation financière au projet de rénovation du Musée Royal de l’Afrique Centrale de Tervuren, qui a rouvert ses portes dans le courant de l’année 2017, après plusieurs années de travaux. Mais l’ambition du partenariat noué ne s’arrête pas là. Philippe de Moerloose s’est ainsi associé à la publication d’une série d’ouvrages, consacrés à la promotion de différentes facettes de la culture ou du patrimoine de l’Afrique Centrale.
« Dans l’esprit du partenariat noué entre le Groupe SDA et le MRAC de Tervuren, il est convenu de faire quelques belles publications d’ouvrages exclusifs, par exemple sur les statuettes du sud-ouest de la République Démocratique du Congo, accompagnés de photos et d’illustrations qui mettront encore davantage en valeur ces magnifiques objets d’art ».
Ainsi, depuis 2016, trois ouvrages de référence ont déjà été publié par le MRAC avec le soutien de Philippe de Moerloose :
Mais la vision du chef d’entreprise ne s’arrête pas là. Pour lui, son engagement aux côtés du MRAC est aussi le moyen de transmettre autour de lui l’attachement qu’il a pour le patrimoine artistique, historique et culturel de l’Afrique Centrale :
« L’esprit du partenariat, c’est aussi de donner goût aux enfants et à des familles à ce merveilleux continent qu’est l’Afrique, d’offrir un premier contact avec ce fabuleux continent qui possède une culture et un patrimoine artistique extrêmement riches (…) Pour mes enfants, il est également très important de prendre goût à cette culture africaine. Selon moi, le mix et la rencontre entre les cultures d'Europe et d'Afrique enrichit l'être humain ».