La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) exige que des mesures de décrispation soient prises pour "garantir" la tenue des élections apaisées.
Dans une interview accordée ce mardi 30 janvier à ACTUALITE.CD, le Secrétaire général de la Cenco, l’abbé Donatien N'shole rappelle que les mesures de décrispation sont préventives à toute crise post-électorale.
"<i>Pour nous, les choses sont claires. L'accord du 31 décembre 2016 est là. La Cenco a accepté le calendrier publié par la Ceni, mais la Cenco exige que le préalable contenu dans cet accord pour l'organisation de bonnes élections soit mis en pratique parce que la Cenco n'accepte pas des élections qui seront encore à l'origine d'une crise. Comment aller aux élections quand le climat ne pas décrispé ? Comment aller aux élections quand la Ceni ne connaît pas de restructuration ? Il y a des remplacements qui devront être faits pour beaucoup plus de confiance. La Cenco rappelle juste ce qui est contenu dans l'accord, on n'invente rien. Si on veut les élections apaisées,il faut prendre des dispositions"</i>, dit Donatien N'shole.
Les mesures de décrispation impliquent notamment, la libération des prisonniers politiques dont, entre autres, Franck Diongo, Diomi Ndongala et Jean Claude Muyambo. Elles recommandent également le retour des exilés politique dont Moïse Katumbi, candidat déclaré à l'élection présidentielle, et Mbusa Nyamwisi.
L'accord politique de la Saint-Sylvestre parrainé par les évêques de la Cenco souffre de manque d'application, selon l'opposition qui accuse la MP de l'appliquer à son gré.
<strong>Stanys Bujakera</strong>