Coût des élections : Basile Olongo propose de quitter la proportionnelle intégrale pour les grands électeurs

<span style="font-weight: 400;">Le vice-ministre de l’Intérieur, Basile Olongo Pongo, a, dans une interview samedi 27 janvier, salué la “<em>volonté</em>” du président Kabila d’organiser les élections conformément au calendrier publié par la CENI (Commission électorale nationale indépendante). </span>

<span style="font-weight: 400;">Selon lui, lors de sa récente sortie médiatique, le chef de l’Etat a notamment apporté la lumière à propos des rumeurs sur l’organisation d'un éventuel référendum constitutionnel dont on lui prête les intentions. </span>

<i><span style="font-weight: 400;">"Quand le président renvoie les journalistes à la constitution, c'est pour leur dire qu'il n'y aura pas de référendum parce que la constitution ne l'autorise pas. Les esprits sont fixés et nous devons tourner les regards vers les élections"</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit Basile Olongo.</span>

<span style="font-weight: 400;">A la question d’une journaliste de savoir s’il briguera un nouveau mandat, Joseph Kabila avait demandé de “<em>remettre la constitution aux journalistes</em>”. </span>

<span style="font-weight: 400;">Quant au coût des élections jugé élevé par le président congolais, le vice-ministre de l’intérieur soutient et précise que cela pourrait donner lieu au mode du scrutin indirect. </span>

<i><span style="font-weight: 400;">"Une élection  de plus d'un milliard de dollars, c'est combien d'hôpitaux, combien d'écoles ? Est-ce qu’il n'y a pas moyen de modifier le système? Est-ce que nous ne pouvons pas quitter la proportionnelle intégrale pour les grands électeurs ? C'est le débat que lance le président de la République. Les intellectuels doivent réfléchir (...) Mais tout ça va être fait après les élections. Si on le fait maintenant, les gens risquent de dire qu'on a changé les règles du jeu avant les élections "</span></i><span style="font-weight: 400;">.</span>

<span style="font-weight: 400;">Evoquant le coût élevé (1,2 milliard) des élections au pays, Kabila a proposé d’opérer le choix entre la démocratie (alternance) et le développement.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Le président a manqué de dire que le coût des élections fixé à 1,2 milliard par la CENI couvre un cycle qui s’opère en 5 ans. En d’autres termes, sur un budget annuel de 6 ou 7 milliards USD, les élections prendraient plutôt un paquet de 220 millions l’année. C’est dire aussi que les différents gouvernements, depuis 2011, n’ont pas pris soin de préparer ces importantes échéances”</span></i><span style="font-weight: 400;">, avait analysé Jacques Kini, éditorialiste à ACTUALITE.CD.</span>

<b>
</b><b>Rachel Kitsita </b>