<span style="font-weight: 400;">L’épidémie de choléra à Kinshasa a déjà causé 25 morts depuis novembre 2017 sur 450 cas suspects notifiés. Au 28 décembre, 133 cas ont été enregistrés dont 12 décès.</span>
<span style="font-weight: 400;">La réponse à l’épidémie s’organise. MSF vient en support au Ministère de la Santé dans la Zone de Santé de Binza Météo qui a enregistré le plus grand nombre de cas.</span>
<span style="font-weight: 400;">Parallèlement, Médecins Sans Frontières a construit une Unité de Traitement de Choléra (UTC) de 20 lits au camp Luka pour la prise en charge des malades.</span>
<span style="font-weight: 400;">Les récentes inondations dues aux pluies diluviennes font craindre l’aggravation de l’épidémie.</span>
<i><span style="font-weight: 400;"> «Le choléra est une maladie qui est liée à l’eau. Donc dans une situation d’inondation comme celle qu’on connaît, le risque de propagation est élevé. C’est la raison pour laquelle il y a deux types de mesure qui ont été prises. D’abord sur le plan de la santé publique. Le cadre des 35 zones de santé sont en alerte. Il y a une réunion prévue avec les équipes cadres des zones de santé pour avoir un briefing complet. Chacun doit connaître son rôle. Les organes de surveillance doivent être actifs. De l’autre côté, il y a une commission interministérielle qui a été installée pour réparer et faire la prévention. Nous allons poursuivre les travaux de drainage qui ont déjà été entamés. Il y aussi un travail qu’on fait avec le ministre d’énergie pour restaurer l’approvisionnement en eau potable dans des zones à risque»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> avait expliqué le ministre de la Santé dans une interview ce lundi 8 janvier 2018 à ACTUALITE.CD.</span>