<span style="font-weight: 400;">Ce mardi 9 janvier 2018, le chef du département des opérations de maintien de la paix à l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, a, au cours d’une réunion “importante” du Conseil de sécurité accusé les forces de sécurité congolaises d’avoir empêché les équipes de la MONUSCO d’effectuer des patrouilles lors de la marche des chrétiens catholiques le 31 décembre en RDC.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Je tiens également à déplorer les entraves dont les équipes de la MONUSCO qui patrouillaient le 31 décembre ont fait l’objet de la part des forces de sécurité nationale. Les activités liées à l’observation des activités politiques, sécurité et des droits de l’homme font partie du mandat de la MONUSCO et devraient bénéficier du plein soutien des autorités”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il accusé devant le Conseil.</span>
<span style="font-weight: 400;">Parmi les raisons de la marche des chrétiens, Lacroix rappelle notamment “<em>la crise de légitimité des institutions de la république et invite les autorités à éviter les situations de confrontation</em>". </span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Le retard dans le processus électoral, la crise de légitimité des institutions de la République et le progrès vers la mise en oeuvre des mesures de décrispation ont engendré des frustrations, de l’impatience et qui ont conduit aux violences le 31 décembre dernier. Au vu des enjeux, il est essentiel que tous les secteurs de la classe politique congolaise renonce à tout acte pouvant conduire à des situations de confrontation et des violences”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il recommandé. </span>