RDC : Moussa Faki souhaite que la lumière soit faite sur tout excès commis par les forces de l’ordre le 31 décembre

<span style="font-weight: 400;">L’Union Africaine (UA) note avec une “<em>profonde préoccupation</em>” les incidents survenus à Kinshasa et dans d’autres villes de la RDC, le 31 décembre, en marge de la marche organisée par le Comité des Laïcs Catholiques pour exiger la mise en oeuvre “<em>intégrale</em>” de l’accord politique.</span><span style="font-weight: 400;">
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<span style="font-weight: 400;">Ce mercredi 3 janvier 2017, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, a, dans un communiqué, exhorté tous les acteurs congolais à faire preuve de "<em>la plus grande retenue</em>". M. Faki appelle les autorités à diligenter une enquête sur les violences commises afin de punir leurs auteurs.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">"Je déplore profondément les pertes en vies humaines enregistrées à cette occasion, et appelle à faire la lumière sur tout excès commis par les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions, afin que les auteurs de ces actes en rendent compte. J'exhorte tous les acteurs congolais à faire preuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de tous actes ou propos de nature à tendre davantage la situation. Je vous appelle à œuvrer ensemble à la tenue, dans les délais annoncés par la Commission électorale nationale indépendante et dans le respect des dispositions pertinentes de la Constitution, des élections prévues en décembre 2018"</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il déclaré.</span>

<span style="font-weight: 400;">Depuis la répression de la manifestation du 31 décembre, les appels à l’apaisement et les condamnations se multiplient. Mardi, l'archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, a qualifié de “<em>barbarie</em>” la répression de la marche des fidèles catholiques.  </span>

<span style="font-weight: 400;">Le président de la commission de l'Union Africaine souligne la nécessité de créer un environnement propice au déroulement des élections “<em>libres, transparentes et régulières</em>”, y compris la prise de mesures de décrispation, telles que préconisées par l’Accord politique de la Saint-Sylvestre.</span>

<b>Christine Tshibuyi</b>