Marche du 31 décembre : La Dynamique recommande la vigilance de la CPI contre toute violence des forces de sécurité

A la suite de la campagne qu’il a entamée depuis quelques jours pour sensibiliser les habitants de Kinshasa au sujet de la marche programmée par les fidèles de l’église catholique le 31 décembre 2017, Martin Fayulu Madidi a signé ce vendredi un communiqué pour marquer le soutien de la Dynamique de l'Opposition à l’initiative des organisateurs.

La Dynamique de l’Opposition invite la population congolaise à participer à la marche et prend ainsi les instances internationales dont la Cour pénale internationale (CPI) à témoin en cas d’éventuelles violences de la part des forces de sécurité.

<i>"La Dynamique de l'Opposition adhère totalement à l'initiative du Comité Laïc de Coordination et invite toute la population congolaise à travers tout le territoire national ainsi qu'à l'étranger à participer massivement à la marche pacifique du 31 décembre 2017, destinée à libérer l'avenir de notre pays. Dans cet élan, la Dynamique demande à la Cour Pénale internationale, aux Nations-Unies ainsi qu'à l'Union Africaine de mettre Monsieur Kabila en garde contre tout abus ou violence que pourraient commettre les forces de défense et de sécurité à sa solde en direction de la population civile"</i>, indique le communiqué.

Des partis et regroupements socio-politiques ont également souscrit à l’initiative qui va «<em>libérer l’avenir et faire du pays une terre de paix, de dignité, d’hospitalité, de progrès pour tous</em>».

Jeudi, le Comité Laïc de Coordination (CLC), structure qui organise la marche, a adressé une correspondance au gouverneur de la ville de Kinshasa à propos de l’action prévue le 31 décembre.

Les responsables du CLC expliquent que la marche vise à <i>“exiger des parties prenantes la mise en œuvre intégrale et de bonne foi de l'accord politique global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa, signé le 31 décembre 2016, seule feuille de route pour conduire dans la paix, à la tenue effective et rapide des élections"</i>.

A Kinshasa comme dans plusieurs villes de la RDC, les manifestations publiques sont interdites.

<b>Christine Thibuyi</b>