<span style="font-weight: 400;">Human Right Watch (RHW) a publié ce jeudi 7 décembre 2017 un baromètre de la situation sécuritaire qui prévaut dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.</span>
<span style="font-weight: 400;">L’ONG dit avoir noté 120 groupes armés actifs uniquement dans les deux provinces où des exactions sont commises en toute impunité, impliquant également des forces étatiques.</span>
<span style="font-weight: 400;">«</span><i><span style="font-weight: 400;">Le Baromètre enregistre les incidents violents perpétrés par des groupes armés et des membres des forces de sécurité congolaises, à la fois dans des conflits armés et des violences politiques. L’ensemble de données comprend des morts violentes, des affrontements entre groupes armés, des enlèvements, des kidnappings, des viols massifs (soit au moins cinq victimes lors d’une seule attaque), la destruction de biens et la répression de manifestations politiques pacifiques. Près de 800 incidents ont été enregistrés au cours des six premiers mois de suivi</span></i><span style="font-weight: 400;"> », explique l’ONG des droits humains dans son rapport élaboré avec l’appui du Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New York (Gec).</span>
<span style="font-weight: 400;">Les premiers résultats des enquêtes menées conjointement entre les deux organisations font état d’au moins 526 civils tués, entre juin et novembre 2017, 1 087 autres ont été enlevées ou kidnappées pour obtenir une rançon, et 11 incidents de viols massifs dans les deux Kivu.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le Baromètre sécuritaire du Kivu est un projet conjoint mené par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New York. L’objectif poursuivi est de rendre compte des violences commises dans les provinces du Nord et du Sud Kivu.</span>