La Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) se préoccupe du faible pourcentage des femmes dans le processus d’enrôlement des électeurs dans l’ensemble de la RDC. C’est ce qu'a déclaré son rapporteur, Jean-pierre Kalamba, au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux d’actualisation du Plan de Mise en Œuvre de la stratégie genre et élections ce lundi 20 novembre 2017 à la Maison des élections.
«<i>L’impression que nous avions en 2006 et en 2011 que les femmes représentaient 52% et les hommes 48, mais la vérité du chiffre est qu’en 2017 c’est l’inverse, selon notre constat. Pourtant, la CENI de son côté a pensé à réserver aux femmes la journée de dimanche pour l’enrôlement étant donné que ce sont elles qui s’occupent de l’informel, mais ça n’a pas produit des résultats, on est en train de terminer l’enrôlement avec cette configuration de 52% d’hommes et 48 pour les femmes. Nous appelons à la sensibilisation des femmes. Nous sommes aussi peinés, parce que quand vous allez dans des accueils des députés qui rentrent chez eux, vous avez l’impression qu’il y a beaucoup de femmes autour de l’accueil, autour de la sortie de la maternité, autour des deuils il y a plus de femmes que d’hommes, devant cette réalité, c’est à la femme de réfléchir dans cet atelier pour trouver la solution, mais c’est tard parce l’enrôlement est resté que dans l’espace du Kasaien</i>», a expliqué le rapporteur de la CENI Jean-Pierre Kalamba.
Catherine Odimba, chargée de Programme Participation politique et leadership Féminin ONU Femmes en RDC, souligne que l’objectif de cette activité est de promouvoir la participation des femmes dans le processus électoral.
«<i>Par rapport à ce plan nous voudrions qu’il y ait une mobilisation des acteurs ( société civile, les agences et système des Nations unies, les partenaires technique et financier, la CENI, les acteurs institutionnelles) autour de ce plan, pour appuyer la mise en œuvre de ce plan stratégique qui en lui-même va appuyer la participation des femmes à travers différentes composantes avant les élections, pendant et après les élections. Au-delà de tout, l’appui que différents acteurs pourrait apporter pour plus de participations de femmes, nous avons surtout besoin des efforts collectifs des femmes dans un élan des mouvement séminaires forts, dans un leadership fort qui puisse permettre à ce qu’on ait un changement dans le domaine des résultat de la participation des femmes et du leadership féminin», </i>a-t-elle déclaré.
La CENI et ses partenaires de l’ONU-Femmes, de la MONUSCO, du PNUD/PACEC ainsi que le consortium des réseaux des femmes seront en séminaire durant deux jours pour mettre à jour le plan de la stratégie genre de la CENI qui a été élaboré en 2015.
<strong>Christine Tshibuyi</strong>