Citée parmi les « bourreaux de la liberté de l’information », Carole Agito de la Sonas se défend

<em>Communiqué.</em>
<p class="x_MsoNormal">Dans une lettre adressée au Secrétaire général de JED, le 3 novembre 2017, au lendemain de la publication du Rapport sur l’état de la liberté de presse et d’expression en RD Congo, la Directrice générale a.i. de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), Carole Agito, sollicite la <i>« compréhension de JED »</i> pour le retrait de son nom de la liste <i>des « bourreaux de la liberté de l’information »</i>. Par souci <i>« d’équité et de justice », </i>suggère-t-elle.</p>
<p class="x_MsoNormal">Dans son rapport 2017, JED publie notamment une liste reprenant les noms d’une quinzaine de personnalités présentées comme les <i>« bourreaux de l’information en 2017 ».</i></p>
<p class="x_MsoNormal">Carole Agito figure sur cette liste en raison de son implication dans l’arrestation et la détention pendant environ 6 mois à la prison centrale de Makala du journaliste Serge Kabongo, qui l’avait accusée de détournement des fonds.</p>
<p class="x_MsoNormal">Dans sa lettre à JED, Mme Carole Agito rappelle les tenants et les aboutissants de cette affaire qui l’avait opposée au journaliste Serge Kabongo, directeur du journal « Métro News ». Elle affirme avoir, en son temps, et pour montrer sa bonne foi, <i>« retiré verbalement sa plainte »</i>, par suite d’une lettre de pardon lui adressée par le journaliste depuis la prison.</p>
<p class="x_MsoNormal">Elle dit aussi avoir renoncé à ses<i> </i>intérêts civils en évitant de comparaître devant le Tribunal de paix de la Gombe, en charge de ce dossier.<i></i></p>
<p class="x_MsoNormal">Tout en prenant acte de ce droit de réponse, JED exhorte Mme Carole Agito à privilégier désormais les voies de la conciliation professionnelle, chaque fois qu’elle se sent lésée par un écrit de presse.</p>
<p class="x_MsoNormal">Pour rappel, Serge Kabongo, directeur du journal « Métro News », paraissant à Kinshasa, avait été arrêté, le 6 janvier 2017, sans aucun mandat par un groupe d’agents en civil, accompagnés par l’attaché de presse de la Sonas qui l’avait attiré dans un guet-apens. Le journaliste a été détenu pendant environ six mois à la prison centrale de Makala, pour avoir publié, dans l’édition n° 36 du 5 janvier 2017 de son journal, un article intitulé : <i>« Scandale à la direction de la Sonas : 1.300.000 $ détournés »</i>.</p>