La dernière plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avant la publication du calendrier électoral, a débuté ce samedi 4 novembre au siège de la centrale électorale à Kinshasa. Les membres du bureau et de l’Assemblée plénière de la CENI se réunissent et discutent des derniers réglages avant la publication du calendrier électoral, comme l’avait promis Norbert Basengezi.
Cette plénière intervient après une série de consultations menées par la CENI auprès des partenaires internationaux et nationaux. Cette semaine, les gestionnaires de l’administration électorale avaient notamment rencontré le Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA), le gouvernement et les chefs religieux.
<i>«Ce mercredi, nous avons rencontré le CNSA et le Gouvernement et nous attendons le retour du Président de la CENI. Nous nous sommes mis d’accord sur certaines orientations à prendre. J’ai montré quatre calendriers dont deux laissés par l’abbé Malu-Malu. Ces calendriers n’ont pas reçu l’appui technique, financier ou politique. Au Dialogue de la CENCO, nous disions de la date du 25 novembre 2018 et on nous accusait d’exagérer. C’était les 504 jours. Après, il y a eu les violences dans les Kasaï. On a perdu plus de 50 agents et plusieurs matériels. 149 écoles qui devraient servir des centres d’inscription ont été détruites. Maintenant, il n’y a plus d’entrave parce que la paix est là. Ceux qui veulent aller à l’église le dimanche, ils iront avec le calendrier », </i> avait dit Norbert Basengezi, vice-président de la CENI, au sortir d’une autre rencontre avec la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).
Le calendrier électoral est donc attendu ce week-end. Sa publication est l’une des conditions de financement du processus électoral par la communauté internationale.