Goma: Paralysie des activités suite à l’appel des organisations de la société civile à une journée ville morte

<span style="font-weight: 400;">Les activités tournent au ralenti dans la ville de Goma suite à l’appel du Collectif des actions de la société civile à une journée ville morte. Sur l’axe Goma-Sake, certains commerces n’ont pas encore ouvert jusqu’à 11H30 (locales). Ici, seules les pharmacies ont ouvert à l’heure habituelle.</span>

<span style="font-weight: 400;">Au centre ville, quelques banques et messageries financières ont ouvert. Mais la plupart des magasins des étrangers sont restés fermés. A Birere (Est), les boutiques ont ouvert vers midi car bon nombre de leurs tenanciers résident dans la partie Nord de la ville ayant été secoué par des troubles.</span>

<span style="font-weight: 400;">Les transports en commun de centre ville, Katindo, Ndosho, ULPGL, Sake sont visibles. Cependant dans la partie Nord de la ville, les transports en commun ne fonctionnent pas suite aux accrochages ayant opposé depuis ce matin les habitants des quartiers Majengo et Katoyi aux forces de l’ordre.</span>

<span style="font-weight: 400;">La police a renforcé sa présence notamment devant son commissariat provincial, aux rond-points Signers et Tshukudu.</span>

<span style="font-weight: 400;">Pour l’heure, le calme semble se revenir. La police s’emploie à évacuer les pierres déversées sur la chaussée par les manifestants.  </span>

<span style="font-weight: 400;">Selon le premier bilan, au moins un policier a été tué et plusieurs habitants blessés lors des échauffourées.</span>

Patrick Maki, depuis Goma

Photo Jonathan Kombi

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