Pour des élections crédibles, les partis politiques doivent tenir des réunions dans la sécurité », disent  l’UE, les USA, la Suisse et le Canada

L’Union européenne, les USA, la Suisse et le Canada ont réagi au sujet des incidents ayant emaillé le séjour de Félix Tshisekedi à Lubumbashi.

<em>« Pour que des élections pacifiques et crédibles puissent se tenir en conformité avec l'Accord de la Saint Sylvestre, tous les dirigeants politiques et membres de la société civile doivent être libres de tenir des réunions publiques. Il est de la responsabilité des autorités de créer les conditions permettant de tenir ces réunions dans la paix et la sécurité. Les citoyens congolais doivent se sentir libres d'y participer sans crainte de violences, d'arrestations arbitraires ou de représailles », </em>disent-ils dans un communiqué conjoint publié ce mercredi 25 octobre <em>2017.</em>

Quelques jours avant, la MONUSCO avait également condamné l’arrestation des militants du Rassemblement, le dimanche 22 octobre à Lubumbashi.

<em>« Je demande instamment aux autorités congolaises la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées arbitrairement hier à Lubumbashi (…) Je rappelle également aux autorités congolaises leurs obligations de garantir les libertés publiques et les droits civils et politiques à tous, conformément à la Constitution et aux engagements internationaux de la RDC»,</em> avait déclaré Maman Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et chef de la MONUSCO.

Ces discours sont en quelque sorte une réponse à l’appel d’António Guterres, secrétaire général de l’ONU, qui demandait une plus grande implication de la communauté internationale dans l’accompagnement de la RDC vers la sortie de crise.

<em>« À lui seul, l’appui de l’ONU, bien que vital, ne suffira pas en l’occurrence. Je prie instamment les acteurs régionaux et internationaux, travaillant de concert et sans exclusive, de tout faire pour aider la République démocratique du Congo à naviguer entre les écueils qui entravent sa route. Il est essentiel que nous reconnaissions tous, à l’unisson, l’importance que revêt une mise en œuvre prompte et intégrale de l’accord, qui aboutisse à la tenue rapide d’élections crédibles et transparentes, conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution, si nous voulons asseoir dans la durée les progrès accomplis en République démocratique du Congo et éviter une plongée dans l’instabilité et les conflits, avec toutes les conséquences que cela entraînerait pour le pays, pour la région et au-delà », </em>avait dit António Guterres dans un rapport début octobre.