(<em>image d'archive: quelques déplacés venus de Kasaï à Kikwit</em>)
Le maire de la ville de Kikwit (Kwilu), Christophe Delly Manzanga, invite le gouvernement et ses partenaires humanitaires à assister des milliers de déplacés de la province du Kasaï vivant actuellement dans des conditions difficiles à Kikwit. L’autorité urbaine parle de 19 112 déplacés ayant fui les violences au Kasaï, enregistrés ces jours dans la ville de Kikwit.
<i>“Nous appelons les autorités du pays et les partenaires à nous assister parce que ce n'est pas demain que ces déplacés vont quitter Kikwit. Il y a ceux qui vont quitter Kikwit pour aller ailleurs, mais un grand nombre sur le dernier chiffre de 19 112 personnes vont rester. Dès lors, nous appelons le gouvernement central et les partenaires à nous assister”</i>, a dit à ACTUALITE.CD le maire de Kikwit dans une interview ce mercredi 25 octobre 2017.
Fin septembre dernier, le Conseil National des ONG de Développement (CNONGD) et la Ligue des Femmes pour le Développement et l’Éducation à la Démocratie (LIFDED) avaient alerté sur la situation humanitaire des déplacés internes à Kikwit où ces organisations avaient dénombré 19 212 personnes ayant fui les violences dans les Kasaï.
<i>“Vu la situation volatile au Kasaï, le nombre de déplacés à Kikwit augmente au jour le jour à cause du flux de personnes qui continuent à arriver (…). Les déplacés ont, en général, des familles/ménages de 7 à 8 personnes. Cela représente au moins 3000 nouveaux ménages qui se sont déversés dans la ville de Kikwit. Ces 3000 nouveaux ménages ont besoin de logement, de nourriture, de soins de santé, de terres, de travail, etc. »,</i> rapportent le CNONGD et la LIFDED dans un rapport qui avait sanctionné une enquête menée du 25 au 30 septembre 2017.
<b>Roberto Tshahe</b>