504 jours de la CENI : la Monusco appelle au respect de l’accord du 31 décembre

La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco) a réitéré, lors de son point de presse hebdomadaire, ce mercredi 18 octobre 2017, son appel au respect strict de l'accord du 31 décembre, en réaction à la position de la Ceni en rapport avec les 504 jours nécessaires pour la fiabilisation du fichier et la convocation du corps électoral.

Pour  Florence Marshal, la Monusco soutient sans faille l’application de l’accord du 31 décembre, ainsi que la résolution 2348 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Elle a de ce fait appelé à la publication d’un calendrier électoral « réaliste »

<em>  "Nous réaffirmons notre soutien à l'accord du 31 décembre, tout comme la résolution 2348 du Conseil de sécurité qui nous demande d'assurer sa mise en œuvre. Nous soutenons le respect de l'esprit de l'accord du 31 décembre et appelle à la publication d'un calendrier électoral réaliste"</em>, a dit la porte-parole intérimaire de la Monusco.

Florence Marshal a rappelé les conditions préalables énumérées par le Représentant du Secrétaire général des Nations-Unies, Maman Sidikou, devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies avant toute tenue des élections en RDC qui, en plus du calendrier électoral, exige l'établissement du budget global. Elle est également revenue sur la position de l’organisation en ce qui concerne la mise en œuvre des mesures de décrispation politique et le respect des droits et des libertés fondamentales.

<em>"Comme l'avait déclaré au Conseil de sécurité le Représentant du Secrétaire général des Nations-Unies et chef de la Monusco, Maman Sidikou, nous voulons la publication d'un calendrier réaliste, l'établissement d'un budget pour la tenue des élections et la mise en œuvre des mesures de décrispation et la garantie des droits et des libertés fondamentales",</em> déclare Florence Marshal, porte-parole intérimaire de la Monusco.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dit vouloir disposer de 504 jours pour la tenue effective des élections après l’enrôlement du tout dernier électeur. Une position qui repousse les élections en avril 2019 et qui suscite de vives réactions négatives au sein de l’opinion et du monde politique.

<strong>Djodjo Vondi (stagiaire/UPN)
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