António Guterres appelle à la publication “urgente” du calendrier électoral conformément à l’accord du 31 décembre

António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a demandé à la CENI de publier urgemment le calendrier électoral conformément à l’Accord du 31 décembre. Il l’a dit dans un rapport publié ce mercredi 11 octobre 2017.

«<em>J’appelle de mes vœux la publication, de toute urgence, d’un calendrier crédible permettant la tenue d’élections dans les plus brefs délais et conformément aux dispositions de l’accord</em> », a-t-il dit.

Les autorités congolaises ont annoncé que le calendrier électoral sera publié à l’issue de la réunion tripartite CNSA-Gouvernement-CENI. Cependant, Corneille Nangaa, président de la CENI a déjà annoncé qu’il a besoin de 504 jours après l’opération d’enrôlement des électeurs avant d’arriver au jour du vote.

De son côté, António Guterres insiste sur la volonté politique et appelle même  la CENI à veiller à ce que le processus d’inscription des électeurs soit mené à bien rapidement.

«<em>Il est crucial que le Gouvernement, la Commission électorale nationale indépendante et le Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral fassent preuve de la volonté politique nécessaire pour faire avancer le processus électoral, dans l’esprit de l’accord du 31 décembre 2016</em>», a ajouté le Chef de l’ONU.

Le Secrétaire général de l’ONU s’adresse également au Parlement de la RDC où les députés de l’Opposition ont boycotté les plénières accusant notamment Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, de jouer le jeu du pouvoir.

«<em>J’exhorte le Parlement à adopter, aussitôt que possible, le projet de loi organique sur l’organisation et le fonctionnement du Conseil national et d’apporter à la loi électorale les modifications requises. J’encourage également le législateur à envisager d’accroître la représentation des femmes au cours des délibérations sur la loi électorale modifiée, conformément aux aspirations en termes de parité des sexes consacrées dans la Constitution</em>», a déclaré António Guterres.