13 des 34 zones de santé que compte le Sud-Kivu enregistrent encore des cas de choléra, rapporte OCHA. La situation touche également les milieux scolaires étant donné qu’une dizaine d’écoles ont déjà enregistré des cas de choléra.
<em>« Une réponse multiforme est en place, qui comprend entre autres, des points de chloration et de prise en charge des personnes malades dans les centres de traitement de choléra. Mais évidemment des défis perdurent qui empêchent une riposte optimale. Ces défis s’articulent entre autres autour de l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable et le renforcement des actions de sensibilisation et de communication de la population notamment vers les écoles »,</em> a dit Yvon Edoumou, porte-parole d’OCHA au cours de la conférence hebdomadaire de la MONUSCO mercredi 4 octobre 2017.
Les acteurs humanitaires sont également préoccupés par la situation sécuritaire qui prévaut à Baraka, Uvira et leurs environs.
<em>« Deux des régions les plus touchées par la maladie dans le Sud-Kivu car cette situation constitue un frein aux activités humanitaires pour lutter contre la maladie. La saison de pluie qui débute va ajouter évidemment un élément de difficulté supplémentaire aux efforts en cours à travers le pays »,</em> a ajouté Yvon Edoumou.
Pour le contexte, l’OMS et ses partenaires ont lancé mercredi un nouveau plan mondial de lutte contre le choléra qui vise à faire baisser de 90 % le nombre de décès dû au choléra d’ici 2030.