L’UDPS accuse le gouvernement de chercher à se faire de l’argent derrière l’affaire des passeports biométriques

<span style="font-weight: 400;">Le Secrétaire général intérimaire de l’Union pour la démocratie et le Progrès social (UDPS), Eteni Longondo, a échangé ce mercredi 4 octobre 2017 avec la base du parti d’Etienne Tshisekedi. Au cours d’une matinée politique tenue devant de centaines de militants, il a dénoncé l’invalidation des passeports semi-biométriques par le gouvernement, accusant ce dernier de vouloir « se faire de l’argent » sur le dos de la population congolaise.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><i><span style="font-weight: 400;">«Ils ont créé le problème des passeport biométriques sous prétexte que c’est pour des raisons sécuritaires. Clairement, c’est juste pour remplir leurs poches. C’est toujours le même problème. Avant c’était les cartes d’étudiants biométriques, après c’est les passeports biométriques, maintenant c’est les permis de conduire biométriques»</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit Eteni Longondo.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Depuis l’annonce de l’invalidation des passeports semi-biométriques, plusieurs voix se sont levées pour appeler à l'annulation de cette décision. Le ministre des Affaires étrangères, She Okitundu,  a annoncé certaines mesures d’allègement, notamment la prolongation du délai jusqu’au 14 janvier, mais aussi la réduction du coût d’obtention d’un passeport biométrique. En dépit de ces nouvelles mesures, les organisations de défense des droits de l’homme appellent à l’annulation de cette décision.</span><span style="font-weight: 400;">
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<strong>Roberto Tshae</strong>