<span style="font-weight: 400;">Le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné jeudi 17 août 2017 le rapport final du groupe d'experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC). Les membres du Conseil ont, à cette occasion, rendu hommage aux deux experts du groupe, Michel Sharp et Zaïda Catalán, assassinés en mars dernier au Kasaï, en présence des membres de leur famille.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">«C'est en public, face aux familles des deux experts assassinés, qu'il faut exiger la justice pour ces meurtres. C'est le Conseil de sécurité qui leur avait demandé de collecter les informations pour lesquelles ils ont été assassinés, qui leur avait demandé d'être ses yeux et ses oreilles»</span></i><span style="font-weight: 400;">, a laconiquement dit le représentant du Royaume-Uni.</span>
<span style="font-weight: 400;">L’Egyptien Amr Abdellatif Aboulatta, chargé des sanctions relatives à la RDC a rappelé les souffrances que traversent de nombreux Congolais.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Si l'assassinat des deux experts témoigne des conditions dans lesquelles travaillent le personnel des Nations Unies en RDC, il est aussi un rappel des souffrances imposées à un grand nombre de civils innocents dans ce pays”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a insisté Amr Abdellatif Aboulatta, Président du Comité chargé des sanctions relatives à la RDC.</span>
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<li><span style="font-weight: 400;"> Aboulatta a estimé que le rapport présentait “une image complexe des différents défis auxquels la RDC est confrontée”.</span></li>
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<b>Patrick Maki </b>