Kasaï : La France appelle les autorités congolaises à coopérer « pleinement » avec les experts de l’ONU

Le Ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères a appelé les autorités congolaises à coopérer avec les experts les experts internationaux qui vont enquêter dans les Kasaï.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« A cet égard, nous avons pris note de la nomination par le Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies de trois experts internationaux chargés d’enquêter sur les violations des droits de l’Homme dans la région des Kasaïs, en coopération avec la RDC. Cette nomination, en application de la résolution adoptée en juin par le Conseil des droits de l’Homme, est une étape importante et nous appelons les autorités congolaises à coopérer pleinement avec ces experts internationaux, »</em> dit un communiqué du quai d’Orsay publié vendredi 28 juillet 2017<em>.</em></blockquote>
<em> </em>Pour rappel, Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a nommé cette semaine Bacre Ndiaye (Sénégal), Luc Côté (Canada) et Fatimata M’Baye (Mauritanie) en qualité d’experts internationaux sur la situation dans les Kasaï. Le sénégalais Bacre Ndiaye assumera les fonctions de président de cette équipe d’experts.

Citant le dernier rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNUDH), la France dit réitérer sa demande que « <em>toute la lumière soit faite sur les graves violations des droits de l’Homme qui ont été commises, afin que leurs responsables, quels qu’ils soient, en répondent devant la justice. »</em>

Sur le plan purement politique, la France a salué l’adoption, le 26 juillet, de la déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies qui réaffirme les attentes du Conseil pour <em>« la mise en œuvre urgente et dans son intégralité de l’accord politique du 31 décembre 2016, afin que soient organisées, comme convenu dans l’accord, au plus tard en décembre 2017, des élections crédibles et inclusives ».</em>

<strong>Stanys Bujakera</strong>

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