Le présumé cerveau-moteur des attaques de Kinshasa aurait été recruté par les Kamwina Nsapu au siège de l’UDPS (PNC)

<span style="font-weight: 400;">Les attaques récentes de Kinshasa sont l’œuvre des criminels </span><i><span style="font-weight: 400;">« recrutés à Kinshasa dans un réseau du mouvement insurrectionnel  ayant servi sous le label de Kamwina Nsapu et instrumentalisés par certains politiciens »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a affirmé la Police Nationale Congolaise. </span>

<span style="font-weight: 400;">Un certain Tshimanga Ben Tshimanga, présenté comme le cerveau-moteur de ces attaques, a été présenté avec une dizaine d’autres personnes par la police à Kinshasa, ce vendredi 28 juillet 2017. </span>

<span style="font-weight: 400;">D’après le Colonel Pierrot Mwanamputu, porte-parole de la PNC, Tshimanga Ben Tshimanga a participé à toutes les attaques et ce serait lui qui aurait poignardé mortellement l’administratrice du marché central de Kinshasa, Chantal Mboyo. Toujours, selon cet officier de la PNC, Tshimanga Ben Tshimanga a affirmé avoir été recruté le 14 mai 2017 par la branche kinoise de la milice de Kamwina Nsapu au siège de l’UDPS à Kinshasa. A en croire la même source, il serait même agent de protocole du secrétariat général de l’UDPS. Il se serait présenté à la Police comme étudiant en deuxième graduat à l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM-Kinshasa). </span>

<span style="font-weight: 400;">Les personnes présentées par la PNC sont identifiées, certains comme des motards « wewa », d’autres comme des militants de l’UDPS et d’autres encore comme des assaillants venus de Kananga. Selon le Colonel Mwanamputu, un féticheur venu de Tshimbulu pour implanter le mouvement Kamwina Nsapu serait aussi parmi les personnes arrêtées.</span>

<span style="font-weight: 400;">Selon la Police, ces présumés coupables avaient également planifié d’attaquer la prison de N’dolo le 24 juin 2017. Ils auraient</span> <span style="font-weight: 400;">même fait le déplacement, mais auraient été dissuadés par le dispositif militaire.</span>