<span style="font-weight: 400;">Human Rights Watch demande aux Etats-unis et à l’Union européenne d’étendre leurs sanctions aux membres de la famille présidentielle après la publication de l’enquête du </span><span style="font-weight: 400;"> </span><a href="http://congoresearchgroup.org/?lang=fr"><span style="font-weight: 400;">Groupe d’Étude sur le Congo (Congo Research Group)</span></a><span style="font-weight: 400;"> e</span><span style="font-weight: 400;">t du </span><a href="https://www.globalwitness.org/en/campaigns/democratic-republic-congo/di… style="font-weight: 400;">rapport</span></a> <span style="font-weight: 400;">de Global Witness.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Les États-Unis et l’Union européenne devraient élargir leurs sanctions ciblées aux membres de la famille Kabila et à leurs associés qui détournent des fonds et abusent de leurs pouvoirs pour saper le processus démocratique dans le pays, »</span></i><span style="font-weight: 400;"> dit HRW dans une note sur la RDC publiée ce mercredi 26 juillet.</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour l’ONG, les données révélées par le GEC et Global Whitness expliqueraient peut-être l’absence de l’alternance au pouvoir.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Ces constatations peuvent expliquer pourquoi Kabila a refusé d’abandonner le pouvoir lorsque son second mandat autorisé par la constitution a pris fin le 19 décembre 2016. Elles peuvent également aider à comprendre pourquoi l’extrême pauvreté et le sous-développement persistent dans un pays aussi bien pourvu en ressources naturelles, »</span></i><span style="font-weight: 400;"> ajoute l’organisation.</span>
<span style="font-weight: 400;">Human Rights Watch alerte également les partenaires de la RDC sur une potentielle participation « indirecte » aux atteintes aux droits de l’homme dans le pays.</span>
<i><span style="font-weight: 400;"> « Les partenaires internationaux de la RD Congo devraient s’assurer que leurs investissements, leurs prêts, ou leurs autres versements de fonds au gouvernement ne servent pas par mégarde à financer la campagne de répression et de violence du président Kabila. Les institutions comme la Banque mondiale, qui ont pour mandat d’aider à réduire la pauvreté, devraient prendre des mesures supplémentaires pour faire en sorte que les projets qu’elles financent bénéficient effectivement aux personnes qui vivent dans la pauvreté, en menant une supervision rigoureuse et indépendante ».</span></i>