Les ONG et forces vives de la province du Kwango, réunies au sein de la plateforme “Zibula Meso” (ouvrons les yeux), se disent révoltées face à «<em>l’exclusion systématique</em>» de leur province dans les responsabilités publiques au niveau des institutions nationales de prise de décisions et de la gestion de l’État.
Dans une déclaration faite jeudi 20 juillet 2017, Christian Mwaku Kibula, président du conseil de ce regroupement, souligne que Kwango doit être représenté au niveau des instances de prise de décision au même titre que d’autres provinces pour son développement
«<i>La province du Kwango doit jouir, à l’instar d'autres provinces, d’une représentativité digne et équilibrée au niveau national et ce, conformément à la constitution de la République. Dans le gouvernement Gizenga et Muzito, le pouvoir s’est arrangé pour contenter le Kwango seulement d’un vice-ministre. Dans le gouvernement Matata, le Kwango n’avait ni ministre, ni vice-ministre, tandis que, dans celui de Matata II, un ministre et un vice-ministre, dans le gouvernement Badibanga, un simple vice-ministre, et dans celui de Bruno Tshibala, zéro ministre et zéro vice-ministre », </i>se plaint Christian Mwaku Kibula qui poursuit que, même dans la dernière mise en place des mandataires publics, Kwango n’a bénéficié d’aucun poste. Et de dire que<i>“Kwango n’a servi que de marchepied”.</i>
Les ressortissants de la province du Kwango demandent donc à Joseph Kabila de tirer toutes les conséquences de l’ignorance et de l’injustice que la province du Kwango subies.
<i>«Nous demandons au président de la République, garant de la constitution qui prône l’équilibre provincial et le bon fonctionnement, de tirer toutes les conséquences de l’ignorance et de l’injustice criantes imposées au Kwango, qui étouffe ainsi toutes les ambitions d’une province dont la proximité avec Kinshasa n’est pas à négliger », </i>insiste les Ong et forces vives de la province du Kwango.
<b>Christine Tshibuyi </b>