<span style="font-weight: 400;">Avec 3,8 millions de déplacés internes, la RDC devient le pays africain le plus affecté par les déplacements internes des populations, note le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dans une d’information publiée ce mercredi 12 juillet 2017. L’agence de l’ONU qui rappelle qu’en juin 2016 le Congo-Kinshasa comptait 1,7 million de personnes déplacées, annonce qu’aujourd’hui, ces personnes sont concentrées dans 15 provinces.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« Cette forte augmentation, qui dépasse la population de Bruxelles, est née de violences dans la région du Kasaï qui ont poussé plus de 1,3 million de personnes à quitter leurs habitations»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> note OCHA.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Les structures étatiques sont quasiment absents dans la prise en charge étant donné que 87% de ces déplacés sont installées dans des familles d’accueil.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« Le Kasaï central abrite plus de 670 000 déplacés, ce qui le classe en deuxième position après le Nord-Kivu qui comptent 957 000 déplacés», </span></i><span style="font-weight: 400;">précise le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">L’appel de 748 millions de dollars lancé par la communauté humanitaire l'année dernière pour répondre à la crise n’a vraiment pas trouvé échos auprès des bailleurs parce que seuls 25% de financements sont disponibles aujourd’hui. OCHA parle de plus bas niveau de financement de ces dix dernières années.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">«Aujourd’hui, tous les acteurs humanitaires se dirigent vers les mêmes bailleurs. Ces derniers n’ont peut-être pas des poches élastiques. Ils doivent aussi répondre à d’autres crises en RCA, au Soudan du Sud, au Yemen, en Syrie, à l’Irak, en Afghanistan. C’est aussi de notre devoir de mieux positionner cette crise pour que nos partenaires se rendent compte que la crise en RDC est l’une des plus aigües au monde»</span></i><span style="font-weight: 400;">, <a href="https://actualite.cd/2017/07/06/26-millions-de-personnes-touchees-8-pro… dit précédemment</a> à ACTUALITE.CD Yvon Idoumou, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) en RDC.</span></blockquote>