Beni : Les ADF relâchent 18 personnes kidnappées il y a cinq jours à Kainama

<span style="font-weight: 400;">Au moins dix-huit (18) personnes enlevées par les présumés rebelles ougandais ADF, le 5 juillet dernier, dans la localité de Kainama (groupement Banande Kainama), en territoire de Beni (Nord-Kivu), ont été libérées lundi 10 juillet 2017 et ont regagné leur village. D’après le président de la société civile de Kainama, les ravisseurs ont “volontairement” relâché les otages.</span>

<i>“Ces personnes ont été kidnappées le 5 juillet dernier à 23 heures locales alors que les rebelles avaient fait incursion dans la localité de Kainama. Ils (rebelles) les ont relâchés sans qu’il y ait un combat avec les FARDC. Ils ont dit qu’ils n’ont pas de problèmes avec des civils mais plutôt avec l’armée. Les personnes libérées portent des traces de torture car ayant subi quelques actions coercitives telles que le transport des butins”, </i><span style="font-weight: 400;">a dit à ACTUALITE.CD Bienfait Baraka,  le président de la société civile de Kainama.</span>

<span style="font-weight: 400;">Le commandant de l’opération Sokola 1, le général Marcel Mbangu est arrivé lundi dernier à Kainama pour </span><i><span style="font-weight: 400;">“s'enquérir et s’imprégner de la situation après les récentes attaques des présumés rebelles ADF”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a ajouté le président de la société civile de Kainama. </span><i><span style="font-weight: 400;"> </span></i><span style="font-weight: 400;">Le général Mbangu est notamment passé par Bogoro et Boga, deux localités situées dans le territoire d’Irumu (province de l’Ituri) afin d’atteindre Kainama, a dit le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l’opération Sokola 1 Nord.</span>

<span style="font-weight: 400;">Kainama est situé à environ 80 km au Nord-Est d’Oicha (chef-lieu du territoire de Beni) en frontière avec la province de l’Ituri. Des présumés rebelles ougandais ADF avaient investi cette localité la journée de mercredi 5 juillet dernier avant sa reconquête par l’armée, le lendemain. Les assaillants avaient pillé de fond en comble le Centre de santé de la contrée.</span>

<b>Patrick Maki  </b>