<span style="font-weight: 400;">Moïse Katumbi a exigé la tenue des élections d’ici fin 2017 conformément à l’accord de la Saint Sylvestre. Dans une allocution devant la presse vendredi 2 juin 2017, l’ancien gouverneur du Katanga dit ne pas imaginer un autre dialogue en cas de non tenue des élections d’ici novembre 2017.</span>
<span style="font-weight: 400;">Exprimant son ras-le-bol en terme de “trop c’est trop!”, Moïse Katumbi a évoqué le recours à l’article 64 de la constitution en cas de non organisation des élections dans les délais prévus par l’accord du 31 décembre.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">“<em>Arrivés au mois de novembre 2017, nous devons avoir des élections. En 2016, le président Kabila est resté au pouvoir grâce aux évêques et à l’accord de la Saint Sylvestre. Nous avons accepté de négocier parce que nous ne voulions pas le chaos dans notre pays. Mais, je ne nous vois pas au mois de novembre 2017 négocier avec Monsieur Kabila. Si nous n’avons pas les élections, nous allons appliquer l’article 64 de la constitution. C’est très important parce que trop c’est trop!</em>”</blockquote>
<span style="font-weight: 400;">D’un ton quasi menaçant, Moïse Katumbi a relevé le fait que des Congolais ont été “tués” pour la défense de la constitution. C’est uniquement pour éviter le chaos, a-t-il dit, qu’ils ont accepté d’aller négocier auprès de la CENCO (ndrl : Conférenc épiscopale nationale du Congo). Par conséquent, il a soutenu le recours à l’article 64 dans le cas où le président Kabila tentait une fois de se maintenir au pouvoir au-delà de 2017.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">“<em>On a plusieurs fois tué notre population. Au mois de janvier 2015, les gens sont sortis pour défendre la constitution, ils ont été tués. Au mois de septembre 2016 et décembre également. Trois fois, les gens ont été abattus avec des balles réelles. Pour la paix et pour ne pas voir le chaos dans notre pays, nous avons accepté. Retenez qu’au mois de novembre 2017, nous allons utiliser l’article 64 de la constitution. Et je préfère encore que Monsieur Kabila puisse quitter par la petite fenêtre qui lui reste, sinon ça sera trop tard</em>”</blockquote>
<strong>Jacques Kini</strong>