Deux jours après être sanctionné par les États-Unis, le général François Olenga, proche et chef de la maison civile du président Joseph Kabila, a indiqué qu'«<em>aucune sanction ne le fera trembler</em>». Cet officier supérieur de l’armée congolaise qualifie d’injuste la sanction américaine.
«<em>La maison militaire a ses attributions définies par l’ordonnance présidentielle, la GR (Garde Républicaine) est définie par l’ordonnance, elle a son ordonnance qui nomme et donne ses attributions. Il n'y a aucune relation de collaboration avec la maison militaire. La maison militaire a plutôt de collaboration avec le Premier ministre, le ministre de la Défense, le ministre de l’Intérieur, le chef d’état major général et le chef de la police nationale. Comment est-ce que le chef d’état major général n’est pas sanctionné, le chef de la police nationale n’est pas sanctionné et que le chef de la maison militaire qui est en relation avec eux est sanctionné ? D’ailleurs, aucun activiste des droits de l’homme ne va vous dire qu’il a vu le général François Olenga dans une manifestation, ce n’est pas dans mes attributions. Aucun membre de l’opposition ne peut vous dire qu’il a vu le général François Olenga dans une manifestation, jamais (...) Je suis un officier nationaliste et révolutionnaire, aucune sanction ne me fera trembler. Ça fait 30 ans que je ne suis pas allé aux États-Unis</em>», a dit le général Olenga à Radio Okapi.
Washington reproche à l’ancien chef des forces terrestres de l’armée congolaise de contribuer aux entraves dans le processus démocratique.
« <em>Le général Olenga aurait également harcelé les opposants politiques, procédé à des arrestations et exécutions arbitraires en empêchant l’action des observateurs de l’ONU</em> », indique le communiqué officiel.
<b>Patrick Maki </b>