Aubin Minaku, secrétaire général de la Majorité Présidentielle (MP), a déclaré, ce mercredi 31 mai 2017, que les sanctions de l’Union Européenne contre neuf personnalités congolaises constituent un frein à l’objectif fixé, “l’organisation des élections”.
<i>«C’est inacceptable pour nous de la Majorité Présidentielle. Pour nous, la démarche n’est pas positive, les accusations sont superficielles. Cela ne favorise pas la mise en œuvre et l’atteinte fixée par les Congolais, à savoir organiser les élections dans le délai», </i>a dit Minaku dans une interview à la RFI.
Minaku, également président de l’Assemblée nationale, a estimé que l'UE n’a pas approfondi l’enquête avant de prendre ses sanctions.
<i>«Un ministre qui est chargé de rétablir l’ordre dans un pays, dans un contexte où les miliciens Kamwina Nsapu ont décapité près de 40 policiers, dans un contexte où près de 100 policiers et militaires ont succombé, dans un contexte où il y a eu quelques centaines de massacres de la part de Kamwina Nsapu et sans une enquête approfondie, l’on accuse ce ministre d’avoir planifié un usage disproportionné de la force, non non»,</i> a dit le cadre du PPRD.
L’Union Européenne reproche aux responsables congolais d’avoir participé à la politique répressive du gouvernement et de violation des droits de l’homme en RDC, notamment dans les provinces de l’espace Kasaï.
<b>Patrick Maki </b>