Un journaliste en prison et plusieurs médias fermés, l’UNPC interpelle Kabila

Les journalistes membres de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ont demandé une plus grande implication de Joseph Kabila au sujet de la situation de la liberté de la presse en RDC.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« Les dispositions relatives à la décrispation politique, consignées dans l’Accord Politique du 31 décembre 2017, en rapport particulièrement avec certains médias fermés ne sont pas encore mises en application, notamment la Radio et Télé Jua, la Radio et Télé Nyota, la Radio et Télé La Voix du Katanga, la Radio et Télé Mapendo, le journal C-NEWS, la RFI. Cette fermeture des médias a envoyé plusieurs de nos confrères et consœurs au chômage, voici bientôt trois ans », dit la déclaration sanctionnant le 9<sup>e</sup> congrès de l’UNPC, tenu du 04 au 05 mai 2017, au Centre Catholique Nganda, à Kinshasa.</blockquote>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">Les journalistes fustigent également des <em>« intimidations et les harcèlements exercés à l’endroit de certains de nos confrères et consœurs à travers le territoire national, ainsi que les incendies de certaines maisons de presse dans l’espace du Grand Kasaï ». </em>Les professionnels des médias regrettent également le maintien à la Prison Centrale de Makala, à Kinshasa, du confrère Serge Kabongo du Journal Metro News. Ils recommandent à Kabila de s’impliquer personnellement dans le dénouement de « toutes ces situations déplorables. »</blockquote>
Les congressistes recommandent également au Parlement d’accélérer l’examen et le vote de la Loi sur l’Accès à l’information en seconde lecture.

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