Breaking News
L'aile dure de la milice Kamwina Nsapu conditionne le dépôt des armes à la désignation d'un 1er ministre
Femme
- Politique
- Mercredi 5 avril 2017 - 11:18
Une aile de la milice Kamwina Nsapu dirigée par le chef de guerre se réclamant du nom de "Mpoko" conditionne le dépôt des armes par la nomination d'un Premier ministre issu du Rassemblement.
<em>"Nous n'abandonnerons la lutte qu'après la désignation du nouveau Premier ministre présenté par le Rassemblement conformément à l'accord du 31 décembre 2016",</em> a-t-il déclaré aux radios locales.
Le mardi 4 avril dernier, la presse locale a été conviée au stadium de l'Espoir où sont cantonnés les miliciens qui se sont rendus aux autorités. Un jeune garçon s'est présenté sous le nom de "Mpoko" et a annoncé que le chef Nsabanga, un puissant chef des miliciens qui tient un foyer initiatique "Tshiota", dans la commune de Nganza, était prêt à se rendre avec son groupe en vue de consolider le processus de paix.
Coup de théâtre, un autre individu disant être le vrai chef Mpoko a contacté les radios locales pour démentir. Selon lui, il s'agit d'une fausse information livrée à la presse par un imposteur.
<em>"Je suis Mulanga et mon nom de guerre "chef Mpoko", je suis en soins car blessé dernièrement aux combats. Je ne me suis jamais rendu et je ne suis même pas prêt à me rendre. La personne qui a parlé dans vos radios est un imposteur. Je remercie le vice-gouverneur pour les efforts qu'il déploie et lui dit que ceux qui sont au stadium sont des menteurs, ils ne connaissent rien de Kamwina Nsapu</em>", a-t-il déclaré
Contacté, monsieur Jean Pierre Kasonga, connu à Kananga comme coordonnateur général de la milice de Kamuina Nsapu, a confirmé les dires du "vrai chef Mpoko" allant jusqu'à donner le nom de l'"imposteur" qu'il a reconnu, un jeune milicien non encore aguerri.
Ce dernier a ajouté qu'en plus de la désignation du nouveau Premier ministre, les autorités doivent libérer toute personne emprisonnée au nom de Kamwina Nsapu. Les autorités ont refusé de commenter cette nouvelle évolution.
Image d'archives
Sosthène Kambidi
