Violences au Kasaï : la France insiste sur l’urgence de nommer un nouveau 1er ministre

Le ministère français des Affaires étrangères et du Développement international a condamné le massacre d’au moins 39 personnes au Kasaï et souligne l’urgence d’appliquer l’Accord du 31 décembre qui prévoit la nomination d’un nouveau Premier ministre issu du Rassemblement.

<em>« La France rappelle l’importance, dans ce contexte, de la mise en œuvre effective de l’accord du 31 décembre, qui constitue la seule feuille de route pour une sortie pacifique de la crise en RDC, comme l’a rappelé M. Jean-Marc Ayrault lors de son entretien avec le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), la semaine dernière. Nous appelons les signataires à mettre en œuvre leurs engagements qui incluent la nomination urgente d’un Premier ministre de transition, conformément aux termes de l’accord du 31 décembre »,</em> a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, dans une conférence de presse tenue le lundi 27 mars 2017.

La France parle de la dégradation de la situation et souhaite des enquêtes.

<em>« Les informations faisant état de la mort de 39 policiers à la suite d’une attaque de miliciens du groupe « Kamuina Nsapu », le 24 mars, à proximité de la ville de Tshikapa dans la région du Kasaï, sont particulièrement préoccupantes. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes. Nous demandons que toute la lumière soit faite sur ces graves agissements et que les responsables soient identifiés et traduits devant la justice. »</em>

Cette communication coïncide avec la découverte des corps des deux experts de l’ONU portés disparus depuis le 12 mars 2017.

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