Le sous-secrétaire général aux droits de l’homme, Andrew Gilmour a dit, lors de la 34ème session du Conseil des Droits de l’homme tenue le mercredi 22 mars 2017 à Genève qu’il y a l’existence d’au moins dix-sept autres fosses communes dans les Kasaï central et oriental en dehors de dix qui ont déjà été localisées dans un endroit situé entre Tshimbulu et Nkoto.
« Il y a des informations concernant au moins 7 autres fosses communes. Nos équipes doivent encore en vérifier l’existence », a dit Andrew Gilmour.
M. Andrew a dénoncé par la même occasion les obstacles que connaissent, selon lui, les enquêteurs de l’ONU dans leur travail cherchant à en authentifier l’existence.
« Nos équipes doivent encore en vérifier l’existence. Toutefois, ce travail s’avère parfois difficile, quand nos équipes sont menacées par des officiers de sécurité. C’est ce qui s’est passé par exemple la semaine dernière à Nkonko, quand des officiers de l’armée ont tenté d’empêcher notre équipe d’accéder à une fosse commune », a expliqué le sous-secrétaire général aux droits de l’homme.
Les affrontements entre les miliciens de Kamuina Nsapu et les forces de sécurité ont déjà fait plusieurs morts dans l’espace Kasaï. L’ONG de défense des droits de l’homme, la Voix des Sans Voix (VSV) a publié le mercredi dernier la liste des victimes que ces affrontements ont causé dont la plupart, selon la VSV, auraient été tuées par les éléments des FARDC.
Le gouvernement congolais de son côté a reconnu, à travers la ministre des droits humains, qu’il y a eu des dérapages de la part de l’armée congolaise mais que les responsables ont agi seuls et devront répondre de leurs actes devant la justice.
Pour rappel, sept militaires ont déjà été inculpés pour crime contre l’humanité toujours dans le dossier Kamuina Nsapu.
<a href="http://www.twitter.com/cleasN"><strong>Will Cleas Nlemvo</strong></a>